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Christian Messier reçoit 1,65 million de dollars pour étudier les forêts urbaines au pays

Le professeur Christian Messier, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la résilience des forêts face aux changements globaux, et son équipe viennent de recevoir un appui de taille du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour étudier les forêts urbaines du pays.

Le CRSNG vient en effet d’accorder une subvention de recherche de 1,65 M $ sur six ans au professeur Messier, directeur scientifique de l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT) de l’Université du Québec en Outaouais. La subvention est accordée dans le cadre du programme de recherche sur la formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER). L'annonce officielle des bourses 2020 du programme FONCER a été faite le 2 juin 2020, en matinée.

« L’UQO est fière de l’obtention de cette importante subvention de recherche du CRSNG qui vient confirmer la grande expertise du professeur Messier en aménagement forestier et en biodiversité ainsi que la nécessité de faire progresser la recherche et les con­naissances dans ce domaine de grande importance pour l’avenir de nos communautés », a souligné la rectrice de l’UQO, Murielle Laberge.

Ce vaste projet de recherche se penchera sur les forêts urbaines, leur planification, leur gestion et leur importance pour les villes du Canada. Dans son sommaire, Christian Messier souligne d’ailleurs que l’arrivée de l’agrile du frêne et les ravages causés par cet insecte venu d’Asie ont mis en lumière l’importance des forêts urbaines. Dans certaines villes, comme Ottawa et Montréal, l’agrile du frêne a entraîné la perte de 20 % des arbres en milieu urbain.

Il est donc important, souligne Christian Messier, de se pencher sur la santé des forêts urbaines, surtout compte tenu du fait que 90 % des Canadiens et Canadiennes vivent dans les zones urbaines ou périurbaines. « Le confinement et la crise du COVID-19 nous ont fait prendre conscience de l’importance de l’arbre, de la forêt urbaine et espaces verts pour le citoyen. Il faut donc non seulement réduire l’empreinte humaine sur la nature, mais en même temps rapprocher la nature de l’humain, et c’est ce que le réseau de recherche Ufor veut faire au cours des six prochaines années », dit-il.

Le projet de recherche du professeur Messier regroupe en effet plusieurs partenaires, des chercheurs de diverses universités, des municipalités, des organismes de conservation de l’environnement. L’objectif ultime est la formation d’un nouveau réseau national de recherche et de formation en foresterie urbaine, Ufor. Ce programme permettrait de former la prochaine génération de professionnels urbains compétents et hautement qualifiés, capable de gérer l’espace vert essentiel et l’infrastructure verte en milieu urbain.

Source :
Service des communications
UQO, 2 juin 2020

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