Aller au contenu principal

Un projet qui vise le mieux-être des aînés

C'est en réponse aux témoignages de quelque 70 ergothérapeutes oeuvrant dans le système de santé québécois qu’est née, à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), la volonté de créer un guide pour repérer, dénoncer et agir, afin de venir en aide aux aînés confrontés à des situations organisationnelles pouvant leur être préjudiciables. En appui à la réalisation du projet, la Fondation de l’UQTR annonce la création du Fonds pour le mieux-être des aînés ainsi qu’une contribution de 5 000 $ à cette initiative.

« Les derniers mois ont mis en lumière le besoin pour notre société de repenser la façon dont nous prenons soin de nos aînés et de leur qualité de vie. Ce projet innovant qui voit le jour à l’UQTR favorisera justement une action collective en plus d’offrir un outil qui aura un impact sur la vie des personnes aînées, et aussi sur celles qui prennent soin d’elles », explique madame Marie-Josée Drolet, professeure titulaire au département d’ergothérapie de l’UQTR, ergothérapeute et éthicienne de formation, ainsi que responsable de la recherche.

L’équipe de recherche a collecté des données auprès d’ergothérapeutes qui travaillent avec des aînés dans la prestation de soins en centre hospitalier, en soutien à domicile, en CHSLD ou comme gestionnaires. Ces professionnels rencontrés en entretiens individuels ont livré leurs préoccupations sur les enjeux éthiques qui se manifestent dans le cours de leur pratique professionnelle.

« En écoutant les témoignages des ergothérapeutes, nous avons rapidement constaté qu’ils sont bien placés pour identifier des approches et moyens afin de contrer les éléments qui font obstacle au mieux-être de nos aînés », souligne madame Drolet.

Forte de ses expertises complémentaires dans les domaines de l’éthique, des meilleures pratiques auprès des aînés et d’approche intégrée des connaissances, l’équipe, formée de cinq chercheuses, entend bien rendre les fruits de son travail disponibles au plus grand nombre de personnes.

« Des formations sur l’utilisation du guide seront données dans divers milieux de soins de santé. Les formations seront aussi offertes aux ergothérapeutes qui se sentent interpellés par le projet. De plus, un site Web permettra d’utiliser le guide en libre accès », précise Marie-Michèle Lord, professeure régulière au département d’ergothérapie de l’UQTR, ergothérapeute et chercheuse sur les questions de bien-être et d’inclusion des aînés.

« Chaque don qui viendra du public fera avancer encore davantage la recherche qui contribue à améliorer le bien-être des aînés de la Mauricie, du Centre-du-Québec et de toute la province, » rappelle le président du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR, monsieur Mario Paradis.

Monsieur Daniel Milot, directeur général de la Fondation de l’UQTR, insiste : « Il faut se donner les moyens de rejoindre un maximum d’intervenants avec les meilleurs outils possibles. Voilà pourquoi nous invitons les personnes qui le peuvent à participer au financement. Ainsi, un plus grand nombre des gens plus âgés de notre société bénéficieront de l’amélioration des soins; nous leur devons bien cela. »

Les personnes qui veulent contribuer au projet peuvent effectuer leur don sur le site de la Fondation au www.uqtr.ca/fondation, et choisir de soutenir le Fonds pour le mieux-être des aînés.

Il est aussi possible d’y visionner une vidéo où les professeures Drolet et Lord relatent quelques constats en lien avec leurs recherches et leurs espoirs sur les retombées de l’utilisation du guide à venir.

Source :
Service des communications
UQTR, 25 septembre 2020

Toutes les actualités de l'Université du Québec à Trois-Rivières >>>

© Université du Québec, 2024