Aller au contenu principal

Gestion et leadership pédagonumérique

La formation comporte sept modules, qui portent, entre autres, sur le leadership authentique et transformationnel, la transformation numérique de l’établissement d’enseignement, les pratiques de mobilisation du milieu éducatif et la gestion stratégique de l’infrastructure du numérique.

Une formation autoportante visant à accompagner les directions d’établissement d’enseignement et les gestionnaires scolaires dans l’implantation d’un plan d’action numérique est offerte, depuis le 6 mai, sous la forme d’un projet pilote. Intitulée Gestion et leadership pédagonumérique, la formation sera offerte gratuitement par le ministère de l’Éducation du Québec à l’ensemble des directions et des gestionnaires scolaires de la province à la rentrée de septembre.

La formation comporte sept modules, qui portent, entre autres, sur le leadership authentique et transformationnel, la transformation numérique de l’établissement d’enseignement, les pratiques de mobilisation du milieu éducatif et la gestion stratégique de l’infrastructure du numérique. Chaque module est accompagné de webinaires, de capsules vidéo, d’activités d’apprentissage et d’exercices d’auto-réflexion. Des ressources en lien avec le numérique sont également proposées. «Nous avons aussi créé une communauté de pratique par l’entremise d’un forum», mentionne France Gravelle, professeure au Département d’éducation et pédagogie, qui a conçu le projet pilote pour le ministère de l’Éducation.

«Le développement de cette formation va dans le sens que la Faculté des sciences de l’éducation donne aux services de proximité envers les centres de services scolaires», affirme pour sa part Henri-Boudreault, vice-doyen aux études à la faculté.

Un certificat de participation sera émis conjointement par l’UQAM et le ministère de l’Éducation du Québec à la fin de la formation.

Travail collaboratif

La Faculté des sciences de l’éducation, le Carrefour pédagogique et technopédagogique, le Service de l’audiovisuel ainsi que le Vice-rectorat aux systèmes d’information ont également contribué à mettre sur pied la formation autoportante.

France Gravelle tient à souligner le travail des étudiantes à la maîtrise Julie Monette et Camille Raunet; des doctorantes Caroline Gagnon, Marie-Hélène Masse Lamarche et Frédérique Montreuil; de la chargée de projets des mandats stratégiques et agente de recherche et de planification de la Faculté des sciences de l’éducation Caroline Germain; et des employées du Carrefour pédagogique et technopédagogique Marina Caplain et Meriem Ben Salah. «Ce projet, qui a nécessité l’appui de plusieurs unités de l’Université, est un bel exemple de travail collaboratif», affirme la professeure. 

«De l’idée à la livraison du service, cette formation est une excellente démonstration de l’agilité dont peuvent faire preuve la faculté, les services et le vice-rectorat, ajoute Henri Boudreault.

Le site web qui héberge la formation autoportante répond aux normes d’accessibilité.

Former des capitaines

Le projet actuel découle d’une première recherche menée par France Gravelle sur la gestion de l’implantation de classes numériques dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire. Entamée il y a trois ans, la recherche a été publiée sur le site du ministère de l’Éducation en mars 2020. «C’était la première fois qu’une étude sur le numérique s’intéressait aux directions d’établissement», précise la professeure.

Menée auprès d’une vingtaine de directions d’école, l’étude a démontré que le manque de leadership transformationnel peut retarder la mise en place du numérique au sein des établissements d’enseignement. «En tant que capitaines, les directions ont un rôle crucial pour motiver et accompagner l’équipe enseignante dans cette transformation.»

La professeure rappelle que le numérique doit demeurer un outil au service de la pédagogie. «Les témoignages recueillis dans notre étude démontrent l’intérêt et l’attitude positive des élèves envers le numérique, affirme France Gravelle. Dans certaines classes, on voit apparaître de nouvelles pratiques d’apprentissage, comme la lecture collaborative et l’autocorrection. Ces transformations ne sont toutefois possibles que si les directions sont formées adéquatement et qu’elles sont ouvertes aux changements.»

Source :
Service des communications
UQAM, 7 mai 2021

Toutes les actualités de l'Université du Québec à Montréal >>>

© Université du Québec, 2024