Professeure en adaptation scolaire et sociale au campus de Lévis de l’UQAR, Julie Beaulieu vient d’être nommée membre du Comité de suivi d’implantation du cycle du préscolaire du Ministère de l’Éducation du Québec. Le programme ayant récemment été adopté par le ministre de l’Éducation, les travaux du comité portent désormais sur sa mise en œuvre. Il vise notamment à permettre au personnel enseignant d’intervenir de façon précoce dans le respect du développement de l’enfant en bas âge.
L’expertise de la professeure Beaulieu concernant les jeunes en difficulté d’ordre social, émotif et comportemental sera un atout qui permettra d’apporter un éclairage sur l’ensemble du continuum de développement des enfants. « C’est avec enthousiasme que je me joins au Comité de suivi d’implantation du cycle du préscolaire. Le nouveau programme du préscolaire favorise à la fois le développement global de l’enfant dans toutes les sphères ainsi que la mise en œuvre d’interventions préventives dans le but de diminuer les vulnérabilités présentes pour certains de ces enfants. », souligne la professeure Julie Beaulieu.
« Mon expertise me permettra de porter un regard spécifique sur le développement social, affectif et cognitif des enfants du préscolaire, particulièrement auprès des enfants présentant des difficultés. Ce programme s’insère dans cette volonté d’agir tôt tout en respectant le développement de tous les enfants de 4 et 5 ans, et ce, dans un milieu bienveillant. Il me fait donc plaisir de contribuer aux travaux de ce comité. », conclut-elle.
Le comité, sur lequel Julie Beaulieu apportera son expertise, sera appelé à fournir des avis et recommandations au ministre concernant l’implantation du programme de cycle préscolaire. Le programme et sa mise en œuvre s’appuient notamment sur deux expérimentations. La première est la validation du projet de programme cycle par des équipes d’expérimentation dans 18 écoles au Québec. La deuxième consiste en un projet de la chercheure de l’UQAM, France Capuano, sur la prévention de la violence et du décrochage scolaire par l’amélioration de la qualité́ de la maternelle 4 ans.
Source :
Service des communications
UQO, 25 janvier 2021
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