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L’UQAR se démarque lors du colloque annuel du Centre d'études nordiques (CEN)

Dans l’ordre habituel, Éliane Duchesne, Madeleine-Zoé Corbeil Robitaille et Clara Pelletier-Boily.

Des étudiantes de l’UQAR ont obtenu trois des cinq prix de communication décernés lors du colloque annuel du Centre d’études nordiques (CEN) présenté récemment au Cœur des Sciences de l’Université du Québec à Montréal. Une récolte qui illustre la qualité des travaux réalisés à l’UQAR en nordicité.

Clara Pelletier-Boily a remporté le prix du meilleur discours-express. L’étudiante présentait un projet intitulé « Résilience et vulnérabilité aux aléas côtiers des communautés isolées de la Basse-Côte-Nord ». Son projet visait dans un premier temps à évaluer la vulnérabilité à l’érosion côtière de communautés isolées de la Basse-Côte-Nord et dans un second temps à proposer des mesures d’adaptation et de prévention permettant d’augmenter la résilience de ces communautés. Un indice de vulnérabilité a notamment été créé par l’étudiante pour prendre en compte une multitude de paramètres. « Cet indice pourra servir d’aide à la décision et à la priorisation de solutions d’adaptation. Il considérera des enjeux exposés à l’érosion côtière sur un horizon de temps actuel (2020) et avec une projection de 50 ans (2070). Cet indice sera testé sur quatre communautés isolées de la Basse-Côte-Nord pour obtenir un portrait précis de leur vulnérabilité à l’érosion côtière », précise Clara Pelletier-Boily.

Madeleine-Zoé Corbeil Robitaille a obtenu le prix de la meilleure affiche dans la catégorie de la maîtrise universitaire en sciences. Le projet de l’étudiante aborde l’étude de refuges anti-prédation pour les oiseaux sur l’île de Bylot face aux renards arctiques. « À la suite d’une caractérisation des îles selon leur distance à la berge et la profondeur d’eau alentour, nous avons comparé leur disponibilité à leur utilisation afin d’en obtenir le ratio de sélection », explique Mme Corbeil Robitaille. Comme l’indique son titre « Iles-refuges : s’installer dans les quartiers sûrs ? Sélection des refuges anti-prédateur par les oiseaux dans le Haut-Arctique », l’étudiante a pu montrer que les oiseaux nichant dans l'arctique sélectionnent préférentiellement les îles à grande distance de la berge et à grande profondeur d’eau. 

Eliane Duchesne a pour sa part remporté le prix de la meilleure présentation orale dans la catégorie de la maîtrise universitaire en sciences. Son projet intitulé « Biodiversité aviaire dans la toundra arctique : quel rôle joue la prédation ? » montre par ses résultats à la fois la complexité et l’importance des interactions entre espèces de la biodiversité arctique. L’étudiante a étudié l’impact du risque de prédation sur la probabilité d’occurrence de multiples espèces d’oiseaux avec le renard arctique comme prédateur principal. « Le risque de prédation sur ces nids varie dans le temps et l’espace en fonction de l’abondance des lemmings et de la répartition des oies. Nous avons testé l’influence de ces deux facteurs sur l’occurrence de neuf espèces d’oiseaux nichant à Bylot. Nous observons une grande hétérogénéité dans la réponse des espèces, dont une partie semble être expliquée par l’utilisation de refuges contre la prédation », mentionne Eliane Duchesne.

Les résultats des trois étudiantes lors du colloque du CEN mettent en lumière toute la richesse et l’excellence des formations proposées à l’UQAR. Les présentations récompensées de Madeleine-Zoé Corbeil Robitaille, Eliane Duchesne et Clara Pelletier-Boily font écho au domaine de la nordicité, qui est un axe d’excellence de l’Université. 

Source :
Service des communications
UQAR, 9 mars 2020

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