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Nouveau DESS en sciences de la vie et biopharmaceutiques

Le programme de 2 cycle s’adresse à des personnes diplômées en sciences de la vie ou en sciences biomédicales qui désirent mieux se positionner sur le marché du travail québécois et international.

Unique au Québec, le programme sera offert à compter de l'automne 2022.

À compter de l’automne 2022, la Faculté des sciences offrira un nouveau DESS en sciences de la vie et biopharmaceutiques. Ce programme de 2e cycle s’adresse à des personnes diplômées en sciences de la vie ou en sciences biomédicales –  en biochimie, en biologie, en chimie, en microbiologie ou en physiologie, par exemple – qui désirent mieux se positionner sur le marché du travail québécois et international.

«Notre programme est unique au Québec, affirme Benoit Barbeau, professeur au Département des sciences biologiques. La formation multidisciplinaire offrira les compétences et les connaissances recherchées par les entreprises pharmaceutiques, de la fabrication des médicaments à la commercialisation, en passant par la réglementation, les études cliniques, la bioéthique, le fonctionnement de l’entreprise, la gestion de projet et le traitement des données.»

Plusieurs entreprises du secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé (SVTS) ont été consultées en amont de la création du programme. «Ces entreprises partenaires, qui souhaitent accueillir des stagiaires, ont confirmé que les cours reflètent bien les besoins de l’industrie», souligne Benoit Barbeau, qui a créé le DESS avec ses collègues Mohamad Ali Jenabian et François Ouellet, du Département des sciences biologiques, et Steve Bourgault, du Département de chimie.

Pénurie de personnel

Le secteur des SVTS, qui englobe les activités biopharmaceutiques, génère plus de 50 000 emplois et représente plus de 5 milliards de dollars dans l’économie québécoise, selon l’organisme Montréal InVivo. Les offres d’emploi y sont nombreuses, l’industrie étant confrontée à une pénurie de personnel qualifié. «Cette pénurie a été aggravée par la crise de la COVID-19, mentionne le professeur. Plusieurs entreprises ont des technologies, des produits ou des composés prêts à être développés, mais elles ont besoin de ressources humaines pour les commercialiser.»

L’industrie pharmaceutique de Montréal a connu un déclin entre 2005 et 2012 en raison de la fermeture des centres de recherche de plusieurs compagnies pharmaceutiques majeures, comme Merck, AstraZeneca et Boehringer Ingelheim. «Ces multinationales ont été remplacées par des entreprises plus petites, qui ont développé leur niche particulière, notamment dans le domaine de la génomique», précise Benoit Barbeau.

Formation accélérée

Le DESS peut être suivi en un an à temps plein ou en deux ans à temps partiel. Le programme comprend huit cours obligatoires et deux cours au choix dans différentes disciplines – la biochimie, la bioinformatique, la gestion des ressources humaines, la gestion de projet, la statistique, la chimie – qui offriront une perspective globale du domaine.

Un stage de 12 semaines en milieu de travail complète la formation. «Ce premier contact avec le secteur privé permettra aux étudiants et étudiantes d’avoir un aperçu de la recherche et développement, de la fabrication de médicaments, des analyses biochimiques, des études cliniques et du fonctionnement d’une entreprise», mentionne Benoit Barbeau.

L’admission au programme se fait en continu. Il est possible de faire une demande d’admission pour le trimestre d’automne 2022. 

Source :
Service des communications
UQAM, 25 janvier 2022

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