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Précieuse mémoire : je me souviens

Elle est humaine, animale, informatique, quantique, génétique, organisationnelle, historique, patrimoniale, politique, collective… Elle se déploie en octets, en neurones, en souvenirs, en archives, en artefacts. La mémoire est un rouage essentiel à notre monde. Même les plantes auraient des souvenirs ! Et, tout le monde le sait, lorsque la mémoire s’efface peu à peu, ce sont des pans entiers de notre identité qui s’étiolent et meurent.

Longtemps réservée aux philosophes, puis aux psychologues, notre fabrique à souvenirs est aujourd’hui étudiée dans toute sa complexité. Ses failles, ses blessures, ses ressorts sont mieux compris. Ceux qui luttent contre son érosion sont mieux armés que jamais, forts des avancées récentes des neurosciences, et convaincus qu’une approche globale, presque holistique, doit être privilégiée.

Si elle est le fondement de notre identité, la mémoire est aussi essentielle à notre survie, puisqu’elle constitue une « boîte à outils » dans laquelle nous puisons sans même nous en rendre compte pour faire face aux défis et anticiper l’avenir. À l’échelle de la société, elle joue le même rôle. Comprendre le passé climatique pour affronter la crise actuelle ; stocker les données du monde présent pour laisser notre empreinte dans l’histoire ; témoigner des tragédies personnelles ou collectives ; nous souvenir d’où nous venons pour mieux marcher vers l’avenir.

Consulter le dossier complet, produit par le magazine Québec Science : Précieuse mémoire

Source :
Direction des communications
Université du Québec, 31 mars 2022

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