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Une scientifique sociale œuvrant pour une meilleure santé des collectivités

Geneviève Fontaine est diplômée au baccalauréat en développement des sociétés et territoires. (Photo : Stéphane Lizotte)

Diplômée de l’UQAR au baccalauréat en développement des sociétés et territoires, Geneviève Fontaine met en pratique sa formation multidisciplinaire en sciences humaines au service de la santé publique. À titre de professionnelle à la Direction de la Santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, elle aborde au quotidien des enjeux en résonnance avec l’actualité.

Avis d’ébullition et de non-consommation de l’eau potable, programmes de prévention du tabagisme, légalisation du cannabis, prévention des allergies reliées à l’herbe à poux et lutte à la berce du Caucase, une plante exotique envahissante et toxique, sont autant d'enjeux qui touchent de près les collectivités locales que Geneviève Fontaine analyse dans le cadre de ses fonctions.

« Dans le domaine de la santé publique, on ne travaille pas qu’avec du personnel médical. Les parties prenantes viennent de plusieurs horizons. Avec ma formation en développement des sociétés et territoires à l’UQAR, j’ai pu explorer plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales comme l’anthropologie, la sociologie, les sciences politiques, l’économie, etc. Les cours m’ont permis d'aborder les enjeux sociaux et territoriaux à partir de ces différents points de vue. Ainsi, je suis mieux outillée pour comprendre les dynamiques régionales ainsi que le rôle et la perspective de chacun des acteurs-clés », précise Mme Fontaine.

La diplômée de l'UQAR a obtenu son emploi notamment par le biais d’un stage qu’elle a réalisé durant sa troisième année au baccalauréat au sein de la même organisation. La concertation, la planification et la coordination de projets qui influencent la qualité de vie des collectivités sont au cœur de ses mandats. « Par exemple, dans la lutte à la plante exotique envahissante et toxique berce du Caucase, mon travail n’est pas d’aller l’éradiquer moi-même, mais plutôt de réunir les acteurs touchés, comme les municipalités, les parcs nationaux, les organismes communautaires, pour ensuite identifier ensemble les actions à mettre en place pour l’éradiquer», résume-t-elle. 

Son emploi, à l’instar du baccalauréat en développement des sociétés et territoires, nécessite une grande curiosité des réalités territoriales et sociales et des enjeux d’actualité qui influent le développement des sociétés et des territoires. « Un des grands avantages d’occuper un tel poste en région est la polyvalence. J’ai l’occasion d’aborder un large éventail de dossiers plutôt que de me spécialiser sur un objet précis. C’est très stimulant », conclut Mme Fontaine.

À titre d’analystes sociaux, les diplômés et diplômées du baccalauréat en développement des sociétés et territoires sont recherchés pour affronter les défis que rencontrent les organismes publics et privés, les gouvernements et les groupes de citoyens, bref ceux et celles qui œuvrent à différentes échelles au développement des collectivités et des territoires.

Source :
Service des communications
UQAR, 27 janvier 2020

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