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Les chercheurs et chercheuses du réseau UQ au 89e Congrès de l’Acfas – À ne pas manquer le jeudi 12 mai 2022!

Québec, le 11 mai 2022 – Les dix établissements du réseau de l’Université du Québec présenteront de multiples contributions scientifiques lors de la 89e édition du Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). Les professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs du réseau seront très nombreux à livrer plusieurs exposés, tant lors de colloques que de communications libres.

Tout au cours de ce congrès, l'Université du Québec mettra quotidiennement de l’avant une communication scientifique sélectionnée pour chacun des dix établissements du réseau.

Parmi les sujets du jeudi 12 mai :

Université du Québec à Montréal (UQAM)

201 – Table ronde : Qualité de l’eau et santé des écosystèmes en amont des prises d’eau potable

Florent Barbecot, professeur, Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère (UQAM), Marie Larocque, professeure, Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère (UQAM), Françoise Bichai (Polytechnique Montréal), Jean-François Lapierre (Université de Montréal), Manuel Rodriguez (Université Laval)

Plusieurs municipalités du Québec connaissent d’énormes ou d’importants enjeux d’approvisionnement en eau potable, de nombreux problèmes affectant leurs sources d’eau :  apports excessifs de nutriments, de sédiments, de matières organiques, de pesticides et de polluants émergents. Cette table ronde propose une discussion sur la question de la vulnérabilité des sources d’eau potable, la qualité de l’eau et la traitabilité de l’eau potable, tout en tenant compte des changements climatiques.

Heure : 9 h 45
Lieu :  En ligne
Relations de presse : Frédérique Tremblay-Ouellet, 514 978-4799
 

Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

515 – Analyse de la santé mentale d’enseignants québécois : une nouvelle avenue pour documenter leur bienêtre au travail

Nancy Goyette, professeure, Département des sciences de l’éducation (UQTR), Stéphanie Girard (UQTR), Sacha Stoloff (UQTR), Natacha Duroisin (Université de Mons), Denis Bertieaux (Université de Mons), Émilie Cousineau (UQTR)

Les défis liés à la complexité de la profession enseignante et les conséquences que cela incombe en termes de détresse psychologique mènent parfois au décrochage professionnel. Or, l’étude des facteurs qui contribuent à leur bienêtre devient une avenue inédite pour mieux comprendre ce phénomène. À cet égard, le capital psychologique, qui se définit comme un état psychologique positif de développement, rassemble quatre construits : l’autoefficacité, l’optimisme, l’espoir et la résilience. Ce concept permet de circonscrire le processus de construction d’une identité professionnelle positive qui favorise la persévérance des enseignants dans des contextes difficiles, tout en préservant leur santé mentale. Une réflexion subséquente portera sur les dispositifs de formation continue à mettre en œuvre dans les milieux.

Heure : 11 h 40
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Stéphanie Girard
Relations de presse : Jean-François Hinse, 819 244-4119
 

Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)

124 – Vivre en région et être victime d’une catastrophe : quelques faits saillants de recherches réalisées au Québec

Danielle Maltais (UQAC)

Différentes régions du Québec ont vécu au cours des dernières décennies, différentes catastrophes naturelles (inondation, verglas, glissement de terrain, feux de forêt, etc.) ou anthropiques (catastrophe ferroviaire) qui ont forcé les autorités publiques à décréter l’application des mesures d’urgence. Des milliers de citoyens et d’intervenants de première et de deuxième lignes ont alors vécu divers stress et ont dû déployer maints efforts pour faire face à ces situations. Ces événements ont eu des impacts sur leur santé psychosociale ainsi que sur leur vie personnelle, familiale, sociale et professionnelle. Cette communication permettra de documenter les conséquences que ces types de sinistres peuvent avoir sur le fonctionnement des individus et des municipalités rurales, et ce, à partir d’études de cas réalisées à la suite des inondations de juillet 1996 et celles de 2019. Quelles sont les difficultés vécues par les individus vivant en région et celles que rencontrent leur communauté et quelles sont les conséquences des catastrophes pour les municipalités qui doivent se relever d’un tel événement ? Cette communication apportera des réponses à ces questions à la lumière de diverses études réalisées en contexte québécois.

Heure : 9 h 10
Lieu : En ligne
Relations de presse : Karine Gagnon, 418 480-8674
 

Université du Québec à Rimouski (UQAR)

648 – Développement d’outils pour la gestion de l’érosion côtière pour les MRC, communautés autochtones et municipalités du Québec maritime : le projet Résilience côtière

Susan Drejza (UQAR), Christian Fraser (UQAR), Pascal Bernatchez (UQAR), Guillaume Marie (UQAR)

Au Québec maritime, l’érosion côtière a des impacts sur une multitude d’enjeux. L’équipe du projet Résilience côtière a caractérisé l’ensemble du territoire afin d’avoir des données de base pour développer des outils avancés pour la gestion. L’exposition potentielle à l’érosion de plus de 30 000 bâtiments, 1390 kilomètres de routes et 170 kilomètres de voies ferrées a été calculée. Les 123 municipalités et 10 communautés autochtones présentes peuvent donc connaître quelles sont les infrastructures qui peuvent actuellement être affectées par l’érosion et celles qui pourraient le devenir d’ici 2099.

Heure : 10 h 55
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Susan Drejza, agente de recherche, Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières, UQAR
Relations de presse : Jean-François Bouchard, Service des communications, UQAR
 

Université du Québec en Outaouais (UQO)

2 – La forêt privée au Québec : que peut-elle nous apprendre de nouveau sur la gouvernance forestière?

Guy Chiasson, du Département des sciences sociales (UQO), Maude Flamand-Hubert (Université Laval)

Des recherches sur les forêts dans plusieurs pays ont montré que la façon de gouverner les forêts s’est transformée dans les dernières années. La gestion centralisée des forêts par l’État qui a dominé jusqu’aux années 1990 a atteint ses limites et ferait place à une gouverne plus décentralisée et plus collective que les chercheurs qualifient de « gouvernance forestière » (Arts, 2014). Au Québec, la mise en place notamment des Tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire dans les années 2000 suggère qu’une certaine gouvernance forestière se met en place en forêt publique, même si c’est difficilement (Beaulieu, Chiasson et Leclerc, 2021). Dans cette communication, nous passerons en revue les différents mécanismes et outils mis en place par l’État pour l’aménagement des forêts privées et la gestion des ressources tirées de ces forêts. L’objectif de cet examen est de voir dans quelle mesure les mécanismes prévus pour la forêt privée québécoise contribuent à une « gouvernance forestière » qui serait décentralisée et collective. 

Heure : 15 h 50
Lieu : En ligne
Relations de presse : Louis Lafortune, 819 665-1345
 

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

101 – Utilisation de l’activité physique comme traitement de la douleur chronique : Existe-t-il des différences liées à l’identité de genre et aux rôles de genre?

Marimée Godbout-Parent, doctorat recherche en sciences de la santé (UQAT), Nancy Julien (UQAT), Hermine Lore Nguena Nguefack (UQAT), Gabrielle Pagé (Université de Montréal), Line Guénette (Université Laval), Lucie Blais (Université de Montréal), Anaïs Lacasse (UQAT)

L’activité physique (AP) devrait faire partie du plan de traitement multimodal de la douleur chronique (DC). Le choix et l’utilisation de traitements peuvent toutefois être influencés par des facteurs biopsychosociaux. Cette étude vise à explorer l’association entre l’identité de genre, les rôles de genre et l’utilisation de l’AP comme traitement de la DC. Cette étude a été réalisée grâce à la Cohorte COPE, une infrastructure de données découlant du recrutement Web de 1935 personnes vivant avec de la DC au Québec. Dans le questionnaire, l’identité de genre était mesurée avec une question fermée (femme, homme, non-binaire), et les rôles de genre avec le Bem Sex-Role Inventory qui permet la classification de traits féminins, masculins, androgynes ou indifférenciés. Une liste à cocher de 31 traitements physiques/psychologiques était présentée. Cette communication présente les résultats de l’étude avec comme conclusion la question suivante : pourquoi les femmes et les personnes aux traits masculins sont plus enclines à utiliser l’AP pour la gestion de leur DC? En plus de promouvoir une science plus équitable, la considération des facteurs sociaux tels que le genre peut mener à des stratégies de promotion et à une offre de traitements plus personnalisées.

Heure : 11 h 30
Lieu : En ligne
Relations de presse : Nathalie Cossette, 1 877 870-8728, poste 2628
 

Institut national de la recherche scientifique (INRS)

203 - Utiliser la chaleur de la Terre pour réduire la consommation de diesel à Kuujjuaq (Nunavik, Québec)

Mafalda Miranda (INRS), Jasmin Raymond (INRS)

La chaleur située dans les profondeurs de la Terre peut être une solution pour diminuer la dépendance aux combustibles fossiles des communautés nordiques éloignées du Canada. Les travaux réalisés à Kuujjuaq (Nunavik, Québec) ont démontré que ses ressources géothermiques profondes peuvent remplir une grande partie des besoins énergétiques de la communauté. Il a été estimé que la probabilité de répondre aux besoins annuels en chauffage était supérieure à 90 % à 4 km de profondeur. Il est toutefois peu probable que les ressources situées à moins de 6 km de profondeur puissent combler tous les besoins annuels en électricité. Ainsi, les systèmes géothermiques ouvragés simulés ont un intérêt commercial potentiel. En effet, la probabilité de fournir une solution de chauffage à moindre coût qu’avec des fournaises au diesel varie entre 8 et 92 %. Ces résultats suggèrent que la géothermie profonde peut être une solution prometteuse pour soutenir la transition énergétique des communautés nordiques éloignées.

Heure : 15 h 10
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Jasmin Raymond, professeur INRS
Relations de presse : Julie Robert, 514 971-4747
 

École nationale d'administration publique (ENAP)

608 – Comprendre les processus de gouvernance multiniveaux pour saisir l’État en action : l’exemple de la mobilité durable

Nassera Touati (ENAP), Fanny Tremblay-Racicot (ENAP), David Talbot (ENAP), Marie-Claude Prémont (ENAP), Gérard Divay (ENAP)

En dépassant la notion de paradigme, qui ne permet pas de saisir comment l’action publique s’opérationnalise, nos travaux visent à comprendre comment les processus de gouvernance multiniveaux favorisent le développement d’une action collective cohérente, permettant de relever les défis de la mobilité durable. Toutes les études empiriques montrent que le développement d’une action collective locale pour favoriser la mobilité durable est un processus complexe, nécessitant la convergence des intérêts et actions de différents acteurs agissant à différentes échelles d’action et dans différents secteurs de la société et de l’action publique, d’où l’importance des processus de gouvernance multiniveaux. Une telle étude nous permettra notamment de mieux saisir comment l’État, à travers la mobilisation contextualisée de différents instruments plus ou moins coercitifs, joue un rôle stratégique au niveau de la lutte contre le réchauffement climatique.

Heure : 14 h
Lieu : En ligne
Relations de presse : Mélanie Lanouette
 

École de technologie supérieure (ÉTS)

203 – Stockage thermique appliqué à la serriculture nordique

Timothée Maheux (ÉTS), Paul Piché (ÉTS), Stéphane Gibout (Université de Pau et des Pays de l'Adour), Cédric Arrabie (Université de Pau et des Pays de l'Adour), Danielle Monfet (ÉTS), Didier Haillot (ÉTS)

Plusieurs projets de serres s’implantent dans le nord du Québec. Cependant, les spécificités du climat engendrent deux problématiques majeures concernant la gestion énergétique de ces outils de production végétale : 1) la saison de culture est particulièrement courte ; et 2) un écart de température entre le jour et la nuit trop important a été observé quand les plantes poussent, en été. Afin de répondre à ces deux problématiques, un système de stockage thermique innovant a été mis en place dans une des serres communautaires de Kuujjuaq à l'automne 2018 et mis en service au cours de l'été 2019. La présentation fera un retour d’expérience de la première année d’utilisation et dressera des perspectives, notamment celle de l’ajout d’un système solaire thermique.

Heure : 10 h 30
Lieu : En ligne
Relations de presse : Olivier Audet, 514 396-8466
 

Université TÉLUQ

638 – Agilité organisationnelle et relationnelle dans le travail à distance et les espaces partagés

Diane-Gabrielle Tremblay (Université TÉLUQ)

Ces communications orales, présidées et animées par la professeure Tremblay, aborderont des enjeux de santé mentale et de socialisation au travail avant et pendant la pandémie. La première présentation portera sur le coworking d'un point de vue expérientiel : quels enjeux pour les utilisateurs à l'ère du chacun chez soi? La deuxième sera sur le thème « Fusion Jeunesse post-pandémie » et la dernière portera sur l'enjeu de la santé mentale chez les télétravailleurs montréalais.

Heure : 12 h 45
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Diane-Gabrielle Tremblay, professeure, École des sciences de l’administration
Relations de presse : Élisabeth Farinacci, 1 800 665-4333, p. 5102, cellulaire : 418 931-2313
 

À propos de l’Université du Québec

Depuis 50 ans, nous sommes l’Université du Québec. Un réseau collaboratif francophone, ouvert sur le monde et riche de sa diversité, qui fait grandir tout le Québec par l’accessibilité et la qualité de ses formations, par l’excellence et le rayonnement de ses recherches et par la force et la variété de ses partenariats. Pour répondre aux défis actuels posés à nos sociétés, près de 3 000 professeurs créent, transfèrent et mobilisent des connaissances, dans tous les domaines, positionnant le réseau parmi les dix universités canadiennes ayant le plus grand volume de recherche. Chaque année, les dix établissements accueillent le tiers des étudiants universitaires du Québec et la moitié des étudiants des Premiers Peuples. Au total, près de 100  000 étudiants fréquentent l’un ou l’autre des 1 300 programmes offerts aux trois cycles d’études par l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), l’Université du Québec en Outaouais (UQO), l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’École nationale d’administration publique (ENAP), l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université TÉLUQ.

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Source :
Julie Martineau
Directrice des communications
Université du Québec
Téléphone : 418 657-4331

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