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Les chercheurs et chercheuses du réseau UQ au 89e Congrès de l’Acfas – À ne pas manquer le vendredi 13 mai 2022!

Québec, le 12 mai 2022 – Les dix établissements du réseau de l’Université du Québec présenteront de multiples contributions scientifiques lors de la 89e édition du Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). Les professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs du réseau seront très nombreux à livrer plusieurs exposés, tant lors de colloques que de communications libres.

Tout au cours de ce congrès, l'Université du Québec mettra quotidiennement de l’avant une communication scientifique sélectionnée pour chacun des dix établissements du réseau.

Parmi les sujets du vendredi 13 mai :

Université du Québec à Montréal (UQAM)

414 – La politique contemporaine de l’immigration au Québec

Louis-Philippe Jannard, doctorant au Département des sciences juridiques (UQAM), Catherine Montgomery, professeure au Département de communication sociale et publique (UQAM), Alexia Pilon Diabaté, doctorante interdisciplinaire en santé et société (UQAM), Sid Ahmed Soussi, professeur au Département de sociologue (UQAM), Maxime Thibault-Leblanc, candidat à la maîtrise au Département de sociologie (UQAM)

Ce panel expose la synthèse des principales caractéristiques émergentes de la politique de l’immigration au Québec. Trois angles seront explorés en dialogue avec les panélistes : 1) les dynamiques politiques actuelles en matière d’immigration, 2) les nouveaux contours des programmes d’immigration dans la province et 3) les besoins actuels des immigrants au Québec.

Heure : 13 h
Lieu : En ligne
Relations de presse : Frédérique Tremblay-Ouellet, 514 978-4799

Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

408 – Le déclin cognitif associé à la prise de retraite

Catherine Gosselin, doctorante en psychologie (UQTR), David Proteau (UQTR), Meghan Désilets-Jutras (UQTR), Benjamin Boller (UQTR)

Plusieurs études ont rapporté un déclin cognitif associé à la prise de retraite. Or, d’autres études révèlent que certains retraités ont des performances cognitives comparables à celles des travailleurs de mêmes âges. La réserve cognitive pourrait expliquer ces différences. Déterminée par des facteurs tels que le niveau d’éducation et le métier exercé, elle favorise le maintien du fonctionnement malgré les modifications cérébrales liées à l’âge. De façon intéressante, les données de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement offrent la possibilité d’explorer l’effet de la prise de retraite sur le déclin cognitif et d’examiner le rôle de la réserve cognitive dans ce déclin.

Heure : 14 h 30
Lieu : En ligne
Relations de presse : Jean-François Hinse, 819 244-4119
 

Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)

626 – Mettre le Québec maritime sur la carte! : L'utilisation de technologies peu coûteuses pour un suivi de l'évolution des côtes du Saint-Laurent par les communautés côtières

Marie-Joëlle Lauzier (UQAC), Maxime Boivin (UQAC), Yannick Duguay (Centre de géomatique du Québec), Gabriel Joyal (Centre de géomatique du Québec), Étienne Bachand (Comité ZIP du Sud-de-l'Estuaire), François Truchon (Comité ZIP du Sud-de-l'Estuaire)

Le projet Mettre le Québec maritime sur la carte!, lancé en 2020, vise une meilleure gestion intégrée des enjeux en zones côtières québécoises en adoptant une approche de transfert technologique en géomatique appliquée vers les communautés côtières. Une des facettes de ce projet est de démocratiser l’accès aux technologies pour le suivi des côtes du Saint-Laurent effectué par quatre Comités ZIP de l'Est-du-Québec. Cette présentation portera sur l'analyse de la précision de technologies peu coûteuses (drones et GNSS commerciaux) pour des applications de cartographie des zones côtières. L'objectif de cette recherche est d’analyser la précision de ces technologies afin de voir si elles pourraient permettre un suivi précis de l’évolution du littoral par et pour les communautés côtières.

Heure : 10 h 05
Lieu : En ligne
Relations de presse : Karine Gagnon, 418 480-8674
 

Université du Québec à Rimouski (UQAR)

456 – Des expériences d'intervention féministe auprès des femmes immigrantes violentées avec des statuts précaires: enjeux et défis

Sastal Castro Zavala (UQAR), Katia Jean Louis (Maison pour femmes immigrantes), Mayté Martinez (Corporation Inter-Elles)

Les femmes immigrantes, notamment celles avec des statuts migratoires précaires, sont de plus en plus présentes dans les refuges pour les victimes de violence conjugale. Cette communication présentera les enjeux et les défis liés à l’intervention féministe auprès de ces femmes. Elle est le résultat d’un travail de réflexion et de collaboration entre deux maisons d’hébergement et une personne alliée du milieu académique.

Heure : 10 h 50
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Sastal Castro Zavala, professeure en travail social, UQAR
Relations de presse : Michel Thisdel, Service des communications, UQAR
 

Université du Québec en Outaouais (UQO)

511 – Conditions de travail en CPE en contexte de pandémie : qu’en disent les médias écrits?

Sophie Potvin, Département de travail social (UQO), Maude Viger-Meilleur (professionnelle de recherche, UQO), Jessica Riel (chercheuse, UQO), Julie Bourgault (chercheuse, UQO), Anne Renée Gravel (chercheuse, Université TELUQ)

Depuis 2016, les pratiques de gestion en Centre de la petite enfance (CPE) ont dû être révisées à la suite de la mise en place d’un nouveau mode de financement basé sur l’efficience et l’optimisation des services. En plus de faire ressortir à quel point les conditions de travail y étaient difficiles, le contexte de la pandémie a exacerbé les risques à la santé des éducatrices en CPE. Dans le cadre d’une recherche portant sur l’impact du nouveau mode de financement et de la pandémie sur les conditions de travail et la santé des travailleuses, nous avons documenté le traitement médiatique du travail en CPE réalisé par les journalistes de la presse écrite francophone au Québec en 2020 et 2021 et c’est sur quoi notre communication se concentrera.

Heure : 9 h 35
Lieu : En ligne
Relations de presse : Louis Lafortune, 819 665-1345

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

617 – Valorisation des rejets agricoles au Maroc : des opportunités pour l’industrie locale

Fouad Erchiqui, École de génie (UQAT), Hamid Kaddami (Université Cadi Ayyad), Karima Benhamou (UQAT), Larbi Belachemi (Université Cadi Ayyad de Marrakech), Nouaamane Elidrissi (Université de Lille), Hicham Aitbella (Université de Lille), Yassine Boussif (INRAE- Nantes), Philippe Zinck (Université de Lille), Nicolas Merle (Université de Lille), Bernard Cathala (INRAE- Nantes), Céline Moreau (INRAE- Nantes)

L’utilisation de fibres végétales comme renforts de matériaux composites permet de valoriser et d’exploiter une ressource locale dans un pays en raison de leur abondance ainsi que de développer des matériaux et des technologies permettant de réduire les impacts sur l’environnement. Néanmoins, pour optimiser le profit environnemental, il est nécessaire d’exploiter les ressources de fibres locales. Au Maroc, des quantités importantes de fibres végétales sont rejetées annuellement. Ces rejets présentent des problèmes liés à l’occupation de terrains agricoles. Quand ces déchets sont brulés par les agricoles pour s’en débarrasser, les fumées générées présentent un danger pour la santé de la population locale et pour l’environnement. C'est dans ce cadre que l’équipe de recherche a mené des travaux visant deux solutions : La première consiste à extraire des fibres végétales pour application dans les industries des composites, cordage, la literie animale, etc. La seconde consiste à extraire des nanocelluloses, telles que les nanocristaux de cellulose et les nanofibrilles de cellulose pour des applications diverse, à savoir, les matériaux superisolant, la catalyse supportée, les aérogels pour la dépollution des eaux, etc.

Heure : 10 h 55
Lieu : En ligne
Relations de presse : Nathalie Cossette, 1 877 870-8728, poste 2628
 

Institut nationale de la recherche scientifique (INRS)

17 – La prise de parole des scientifiques et la lutte à la désinformation

Alain Lamarre (INRS), Martin Chenal (INRS), Jean-François Cliche (Le Soleil), Marine Corniou (Magazine Québec Science)

La médiatisation de la science s’est accélérée avec l’avènement de la pandémie de COVID-19. La science a pris une place plus importante dans l’espace public. Des journalistes généralistes ont dû développer des compétences qui étaient autrefois l’apanage de leurs collègues formés pour couvrir la science. Des scientifiques auparavant inconnus du grand public ont été propulsés sous les projecteurs. Le grand public, lui, a également pris part au débat, en remettant parfois en question l’autorité journalistique ou scientifique. Comment et dans quelle mesure la pandémie a-t-elle contribué à l’évolution du discours scientifique dans les médias et, plus largement, dans l’espace public? C’est la question que ce colloque, organisé par l’INRS, propose de poser en faisant interagir des scientifiques de multiples disciplines et des praticiens de la communication scientifique.

Heure : 10 h
Lieu : En ligne
Relations de presse : Julie Robert, 514 971-4747
 

École national d'administration publique (ENAP)

515 – Intervention au cœur de l’action d’un grand groupe syndical : état des lieux au sein du personnel en milieu scolaire

Isabelle Fortier (ENAP), Simon Viviers (Université Laval), Jean-François Piché (Centrale des syndicats du Québec), Éric Laroche (Centrale des syndicats du Québec)

La Centrale syndicale du Québec (CSQ) a élaboré un plan d’action sur 3 ans ayant pour thème « Notre pouvoir, l’action! ». Ce plan mise sur l’action collective pour transformer les milieux de travail. La CSQ regroupe 200 000 membres qui travaillent dans différents métiers des secteurs de l’éducation et de la santé. Dans le cadre de ce plan d’action, nous avons été invités à proposer au Conseil général un dispositif d’intervention à grande échelle, mettant en place des groupes de discussion intramétiers dans toutes les régions du Québec. Orientée vers l’analyse de l’éthos public - qui permet d’identifier ce qui est (ou est devenu) (im)pensable, (a)normal ou (in)désirable – et des écarts entre travail prescrit (encadré notamment par les indicateurs de performance) et travail réel (ce qui est fait concrètement pour remplir sa mission), l’intervention vise à faire ressortir les dimensions essentielles du travail qui deviennent invisibles, qui sont empêchées et celles qui sont assumées individuellement hors travail. Le but de l’intervention est d’identifier les possibles pistes d’action que la Centrale peut déployer pour remettre ces dimensions essentielles des métiers au cœur du travail au quotidien. Cette communication présentera les résultats préliminaires de cette démarche d’intervention auprès des différents métiers des personnels scolaires. Certains enjeux rendus saillants par le contexte de crise sanitaire dans lequel ont eu lieu les groupes de discussion seront abordés.

Heure : 13 h 30
Lieu : En ligne
Relations de presse : Mélanie Lanouette
 

École de technologie supérieure (ÉTS)

205 – Enrichir l’expérience utilisateur avec l’haptique

Vincent Levesque (ÉTS)

Le BIM est reconnu dans la littérature comme un moyen potentiellement puissant permettant d’améliorer la performance des projets dans le secteur de la construction. L’adoption du BIM nécessite des investissements considérables et continus en matériels, logiciels, formation et changement des processus. Cependant, pour la majorité des entreprises, le choix d'investir dans le BIM est essentiellement économique. Par conséquent, l'évaluation des retours sur l’investissement ROI du BIM est nécessaire. De plus, il n'existe pas en fait de méthode standard de calculs du ROI du BIM. Le but de cette recherche-action était de définir et valider une méthode afin de mesurer empiriquement le ROI de l’implantation du BIM dans une agence d’architecture. À partir de la littérature, des indicateurs clés de performances KPI ont été établis afin de comparer des projets réalisés avec BIM et sans BIM pour construire une analyse de rentabilité des avantages de l'utilisation du BIM. Les résultats des analyses comparatives suggèrent que l’utilisation du BIM permet de mieux contrôler les coûts des projets, de réduire la vitesse de production des plans d’exécution des projets, aide à optimiser le flux de travail et améliore la productivité des employés. Enfin, cette étude de caractère exploratoire met en œuvre une stratégie basée sur des KPI permettant à la firme d'évaluer de manière cohérente sa performance de l‘implémentation du BIM. Des pistes de recherche futures sont recommandées.

Heure : 9 h 10
Lieu : En ligne
Relations de presse : Olivier Audet, 514 396-8466
 

Université TÉLUQ

630 – Images (en) politique(s) : tendances et transformations

Normand Landry (Université TÉLUQ), Thierry Giasson (Université Laval), Philippe R. Dubois (Université Laval), Olivier Turbide (UQAM), Stéphanie Yates (UQAM), Camille Arteau-Leclerc (Université Laval)

La politique étant un exercice de communication, l’image est centrale à son activité. Projetée ou perçue, elle est autant un défi stratégique pour les communicants qu’une information participant à l’élaboration des attitudes, des perceptions et des représentations des acteurs et des sujets politiques. La communication politique, elle, concerne l’ensemble des interactions au sein d’une triade de groupes d’acteurs (institutionnels, médiatiques et citoyens), et entre eux. Ces groupes sont touchés par des transformations sociales et technologiques qui influencent leurs actions, mais aussi leur environnement. Ce colloque vise à aborder les images (en) politique(s) au regard des récentes transformations en communication politique. L’objectif est de mieux comprendre comment cela s’articule et quelles en sont les conséquences.

Heure : 9 h
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Normand Landry, professeure, Département Sciences humaines, Lettres et Communication (TÉLUQ)
Relations de presse : Élisabeth Farinacci, 1 800 665-4333, p. 5102, cellulaire : 418 931-2313
 

À propos de l’Université du Québec

Depuis 50 ans, nous sommes l’Université du Québec. Un réseau collaboratif francophone, ouvert sur le monde et riche de sa diversité, qui fait grandir tout le Québec par l’accessibilité et la qualité de ses formations, par l’excellence et le rayonnement de ses recherches et par la force et la variété de ses partenariats. Pour répondre aux défis actuels posés à nos sociétés, près de 3 000 professeurs créent, transfèrent et mobilisent des connaissances, dans tous les domaines, positionnant le réseau parmi les dix universités canadiennes ayant le plus grand volume de recherche. Chaque année, les dix établissements accueillent le tiers des étudiants universitaires du Québec et la moitié des étudiants des Premiers Peuples. Au total, près de 100  000 étudiants fréquentent l’un ou l’autre des 1 300 programmes offerts aux trois cycles d’études par l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), l’Université du Québec en Outaouais (UQO), l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’École nationale d’administration publique (ENAP), l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université TÉLUQ.

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Source :
Julie Martineau
Directrice des communications
Université du Québec
Téléphone : 418 657-4331

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